Lobi Traoré (1961-2010) né à Bakaridjana (Segu) au Mali, est un guitariste original et d’une profonde intensité, un chanteur et un auteur-compositeur dont l’attrait est universel, un interprète qui est devenu partie intégrante de l’étoffe de Bamako, l’une des villes les plus musicales du monde. Peu de temps avant sa disparition soudaine en juin 2010, Lobi a enregistré un album solo sans précédent - juste lui et sa guitare, en une session unique, en une seule prise. Rainy Season Blues s'avère être la dernière déclaration de Lobi, et nous avons de la chance de l'avoir, pour sa capture de l’essence pure de son art à l’apogée de son épanouissement. Sa rencontre avec la France date de 1990, invité avec un trio acoustique à participer au festival parisien Africolor, de la né une vraie rencontre humaine et musicale avec le directeur du festival, qui via son label sortira trois albums de Lobi : Bamako (1994) – Segu (1996) et Duga (1999). Et c’est en 2005 que le label (Hoest Jon) de Danon Albarn sort un disque plus rock et sauvage de Lobi : Lobi Traore Group. C’est lors de son voyage à Bamako pour l’enregistrement de l’album de Tramikrest que Chris Eckman (musicien/producteur – Walkabout / Dirtmusic…) fait la connaissance de Lobi, ne pouvant manifestement s’intégrer à la musique rock de Tamikrest, il s’est assis en studio, seul, à la guitare et enregistré cette série remarquable de 10 chansons nouvelles et anciennes. Au vu et à l’écoute de cette session il a semblé évident que ce hasard des rencontre devait se concrétiser par un disque, que voici aujourd’hui « Rainy Season Blues ...

Sompteux cadeau néo-classique de Mark Hoson aka DAKOTA SUITE, rejoint par le violoncelle de DAVID DARLING et le piano de QUENTIN SIRJACQ et enregostré au Vallisa Auditorium, une petite chapelle à Bari, Italie. Le trio invoque une large gamme d'ambiances et d'émotions grâce à leurs jeux instinctifs, basculant subtilement dans la noirceur, l'élégance, la mélancolie et un état de grâce. Vallisa saura séduire les âmes en quête de voyage intérie...

Troisième album du trio norvégien nommé WASHINGTON, Rouge/Noir est un parfait mélange de pop oscillant entre le glacial et le chaleureux, mené par la voix de RUNE SIMONSEN. Le tout n’est pas sans rappeler KEANE ou COLDPLAY, le calibre stade en moins, ce qui les rend forcément plus touchants. A ranger entre KING MIDAS et ERIK FABE...